Adelaïde Sestil 1828 - 3 et FIN
Et voilà, la belle Adelaïde Sestil vient de quitter
mon petit pensionnat de jeunes filles.
Je suis toujours contente de terminer un ouvrage,
mais c'est quand même avec une pointe de tristesse
que j'ai posé les dernières petites croix sur cet ouvrage
que j'ai eu tant de plaisir à broder.
Dans un coin discret, les initiales et la date qui témoignent
qu'il ne s'agit là que d'une humble reproduction.
Brodé sur de la toile Gander nacrée 10 fils, en 1/1
Petite gamme "à ma façon" de fils Gentle Art
Ici, bien rangés, les instruments de la Passion (Arma Christi)
qu'on retrouve très souvent dans les anciens marquoirs catholiques.
En bas à gauche l'échelle qui a servi à descendre le corps de Jésus de la croix
A la droite de l'échelle, la croix, et les lances croisées :
la lance du centurion qui perça le flanc de Jésus,
et l'éponge imbibée de vinaigre fixée à une branche d'hysope.
A droite encore la tunique du Christ et au dessus d'elle la lanterne des gardes
Tout à droite, la bourse contenant les 30 deniers, prix de la trahison de Judas
Au dessus, perché sur la pilier de la flagellation,
le coq témoin du reniement de Saint Pierre.
Juste au dessus de la queue du coq, le fouet de la flagellation,
et à gauche de ce fouet, on reconnaît le marteau qui a servi à enfoncer les clous
la tenaille qui a servi à les enlever,
les dés employés pour tirer au sort la robe du Christ,
et la main du grand prêtre qui gifla Jésus, et en dessous 3 clous.
Sur la ligne du haut, de gauche à droite, un rond barré que je n'identifie pas,
puis l'encens suivi du calice de l'agonie
et enfin l'aiguière avec laquelle Ponce Pilate s'est lavé les mains
Icone russe - image Wikipédia
Ma petite italienne me manque,
et je sens que je ne vais pas tarder à en adopter une autre ;-)
à suivre ....